Élections au SPGQ: Problème avec l’équipe de Line Lamarre, le Renouveau syndical

Problème soulevé

 

L’aspirant au poste prestigieux de secrétariat, M. Adi Jakupovic, a fait de nombreuses propositions au dernier congrès qui étaient très discutables.

 

La gestion proposée peut être appréciée par certaines personnes. La question est de savoir si dans la pratique ce serait positif pour notre vie syndicale.

 

Line Lamarre connait toutes ces propositions d’Adi Jakupovic faites au dernier congrès, mais elle en a fait son candidat au secrétariat.

 

En réponse à mes critiques, Mme Lamarre dit que M. Jakupovic est un idéaliste. Le problème est de savoir dans quelle mesure ses valeurs sont partagées dans l’équipe.

 

Est-ce qu’on aurait affaire à une équipe qui pratiquerait l’austérité et qui prendrait des décisions qui démobiliseraient nos délégués? À tout le moins on pourrait penser que ce candidat a peu de jugement et de flair politique. Ou bien que ses valeurs sont un aperçu de ce qu’on veut nous imposer comme « renouveau syndical »

 

Le secrétaire du syndicat a une très grosse responsabilité envers nos statuts et règlements car il en est le responsable politique. Même dans l’interprétation des règles il peut y avoir de la gestion austère.

 

Quand on lit leur programme, ils insistent sur la rigueur, la fermeté, la réduction des dépenses. Ils parlent aussi beaucoup de transparence. Est-ce dans le sens que les militants devront afficher leurs présences ou absences aux instances et se faire contrôler les heures d’arrivée et de départ?

 

Nos délégués en particulier ont intérêt à voir dans quelle genre de gestion ils s’embarqueraient avec cette équipe. 

 

Propositions au congrès 2018 d’Adi Jakupovic, candidat au secrétariat pour l’équipe de Line Lamarre

Voici ses propositions au congrès, du moins les plus discutables, résumées et commentées.

Porter attention aux passages en italique et aux explications de M. Jakupovic qui suivent.

En gros, il s’agissait :

  • D’enlever beaucoup de pouvoir au comité exécutif et au CS pour en donner plus aux instances et surtout à l’ADS
  • De serrer la vis aux délégués et aux membres des instances en limitant leurs remboursements et en contrôlant leurs présences. Des conditions qui seraient plus sévères que ce que lemployeur nous offre.

S16. Limiter les mandats au comité exécutif. Pas plus de 2 de file, pas plus de 3 dans une carrière.

S26 Exclure le comité exécutif comme membre du congrès

S28 Exclure le comité exécutif comme membre de l’ADS

S52 Exclure le comité exécutif comme membre du CS

R77 Enlever aux membres du comité exécutif leurs droits de vote dans les instances

Son explication : il faut réduire le pouvoir et l’influence du comité exécutif dans les instances du syndicat.

S34 et S48 Enlever le pouvoir au président ou au CS de décider d’une assemblée de section

S66 Forcer le président à rendre public son agenda et à être autorisé et encadré pour des rencontres politiques

S57 Enlever le pouvoir au président d’avoir un vote prépondérant en cas d’égalité.

S55 et S95 Enlever le pouvoir au CS d’approuver le budget et refiler ça à l’ADS

S74 Exiger du secrétaire de tenir et afficher un registre de présence des membres des instances incluant l’ADS

S90 Empêcher la commission de surveillance de faire des rapports intérimaires au CS et la limiter à un rapport annuel à l’ADS

S31 Tenir les 2 ADS dans la région de Québec

Donc les délégués de la région de Québec ne voyagent plus mais ceux de Montréal ont 2 voyages par année.

Explications de M. Jakupovic

Il y a plus de délégués à Québec. On économiserait donc sur les frais de déplacement.

R10 Pratiquement éliminer les allocations repas et les remplacer par des remboursements selon les dépenses réelles avec soumission de reçu. Les barèmes seraient des maximums à respecter. Un maximum journalier pourrait être utilisé mais avec les reçus. Sans reçu, on accorderait 50% du barème.

Explications de M. Jakupovic

« Éviter que les membres ramassent de l’argent qu’ils n’ont pas dépensé. Cela serait donc vu comme une compensation monétaire de leur bénévolat au lieu du remboursement véritable des frais, ce qui est contraire à l’essence syndicale. Aussi, changements au niveau des barèmes. Un peu plus pour les déjeuners qui peuvent être plus élevés que 13 $. 1 $ de plus pour les dîners, et 3$ de moins pour les soupers pour égaliser le tout. Cela permet au membre de compenser un repas payé plus cher que les barèmes définis, tout en restant à l’intérieur des limites totaux, et ce, sur présentation des factures. En l’absence d’un reçu, les membres peuvent réclamer la moitié des montants admissibles»

R18 Éliminer l’allocation minimale quotidienne pour l’utilisation d’une auto.

Explications de M. Jakupovic

« On doit réclamer le kilométrage exact. Si c’est 11 km, c’est 11km qui sera remboursé pas 25. Ça évite une fois de plus que les membres chargent pour recevoir de l’argent qu’ils n’ont pas à obtenir, ce qui pourrait être vu comme une compensation monétaire pour leur bénévolat. Aussi, cela réduit les frais que le SPGQ doit débourser. »

A propos Jeannot Vachon

Jeannot Vachon est un baby boomer qui travaille dans le domaine de la comptabilité. Il écrit régulièrement aux différents quotidiens du Québec pour exprimer ses opinions sur des sujets variés. Il espère, par son blogue sur Worpress, approfondir les discussions et développer davantage les sujets traités et, surtout, garder un historique des textes, ce qui évitera d'avoir à se répéter constamment sur des sujets chauds qui reviennent à intervalles dans l'actualité après une période d'accalmie.
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