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Élections au SPGQ: Problème avec l’équipe de Line Lamarre, le Renouveau syndical

Problème soulevé

 

L’aspirant au poste prestigieux de secrétariat, M. Adi Jakupovic, a fait de nombreuses propositions au dernier congrès qui étaient très discutables.

 

La gestion proposée peut être appréciée par certaines personnes. La question est de savoir si dans la pratique ce serait positif pour notre vie syndicale.

 

Line Lamarre connait toutes ces propositions d’Adi Jakupovic faites au dernier congrès, mais elle en a fait son candidat au secrétariat.

 

En réponse à mes critiques, Mme Lamarre dit que M. Jakupovic est un idéaliste. Le problème est de savoir dans quelle mesure ses valeurs sont partagées dans l’équipe.

 

Est-ce qu’on aurait affaire à une équipe qui pratiquerait l’austérité et qui prendrait des décisions qui démobiliseraient nos délégués? À tout le moins on pourrait penser que ce candidat a peu de jugement et de flair politique. Ou bien que ses valeurs sont un aperçu de ce qu’on veut nous imposer comme « renouveau syndical »

 

Le secrétaire du syndicat a une très grosse responsabilité envers nos statuts et règlements car il en est le responsable politique. Même dans l’interprétation des règles il peut y avoir de la gestion austère.

 

Quand on lit leur programme, ils insistent sur la rigueur, la fermeté, la réduction des dépenses. Ils parlent aussi beaucoup de transparence. Est-ce dans le sens que les militants devront afficher leurs présences ou absences aux instances et se faire contrôler les heures d’arrivée et de départ?

 

Nos délégués en particulier ont intérêt à voir dans quelle genre de gestion ils s’embarqueraient avec cette équipe. 

 

Propositions au congrès 2018 d’Adi Jakupovic, candidat au secrétariat pour l’équipe de Line Lamarre

Voici ses propositions au congrès, du moins les plus discutables, résumées et commentées.

Porter attention aux passages en italique et aux explications de M. Jakupovic qui suivent.

En gros, il s’agissait :

  • D’enlever beaucoup de pouvoir au comité exécutif et au CS pour en donner plus aux instances et surtout à l’ADS
  • De serrer la vis aux délégués et aux membres des instances en limitant leurs remboursements et en contrôlant leurs présences. Des conditions qui seraient plus sévères que ce que lemployeur nous offre.

S16. Limiter les mandats au comité exécutif. Pas plus de 2 de file, pas plus de 3 dans une carrière.

S26 Exclure le comité exécutif comme membre du congrès

S28 Exclure le comité exécutif comme membre de l’ADS

S52 Exclure le comité exécutif comme membre du CS

R77 Enlever aux membres du comité exécutif leurs droits de vote dans les instances

Son explication : il faut réduire le pouvoir et l’influence du comité exécutif dans les instances du syndicat.

S34 et S48 Enlever le pouvoir au président ou au CS de décider d’une assemblée de section

S66 Forcer le président à rendre public son agenda et à être autorisé et encadré pour des rencontres politiques

S57 Enlever le pouvoir au président d’avoir un vote prépondérant en cas d’égalité.

S55 et S95 Enlever le pouvoir au CS d’approuver le budget et refiler ça à l’ADS

S74 Exiger du secrétaire de tenir et afficher un registre de présence des membres des instances incluant l’ADS

S90 Empêcher la commission de surveillance de faire des rapports intérimaires au CS et la limiter à un rapport annuel à l’ADS

S31 Tenir les 2 ADS dans la région de Québec

Donc les délégués de la région de Québec ne voyagent plus mais ceux de Montréal ont 2 voyages par année.

Explications de M. Jakupovic

Il y a plus de délégués à Québec. On économiserait donc sur les frais de déplacement.

R10 Pratiquement éliminer les allocations repas et les remplacer par des remboursements selon les dépenses réelles avec soumission de reçu. Les barèmes seraient des maximums à respecter. Un maximum journalier pourrait être utilisé mais avec les reçus. Sans reçu, on accorderait 50% du barème.

Explications de M. Jakupovic

« Éviter que les membres ramassent de l’argent qu’ils n’ont pas dépensé. Cela serait donc vu comme une compensation monétaire de leur bénévolat au lieu du remboursement véritable des frais, ce qui est contraire à l’essence syndicale. Aussi, changements au niveau des barèmes. Un peu plus pour les déjeuners qui peuvent être plus élevés que 13 $. 1 $ de plus pour les dîners, et 3$ de moins pour les soupers pour égaliser le tout. Cela permet au membre de compenser un repas payé plus cher que les barèmes définis, tout en restant à l’intérieur des limites totaux, et ce, sur présentation des factures. En l’absence d’un reçu, les membres peuvent réclamer la moitié des montants admissibles»

R18 Éliminer l’allocation minimale quotidienne pour l’utilisation d’une auto.

Explications de M. Jakupovic

« On doit réclamer le kilométrage exact. Si c’est 11 km, c’est 11km qui sera remboursé pas 25. Ça évite une fois de plus que les membres chargent pour recevoir de l’argent qu’ils n’ont pas à obtenir, ce qui pourrait être vu comme une compensation monétaire pour leur bénévolat. Aussi, cela réduit les frais que le SPGQ doit débourser. »

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Jeannot Vachon candidat à la trésorerie au comité exécutif du SPGQ

Bonjour,

Je détiens un baccalauréat en administration des affaires avec programme spécial en science comptable. Après ma formation universitaire, j’ai travaillé comme vérificateur au début à Revenu Canada puis à Revenu Québec, et cela pendant 29 ans.

Mon engagement syndical a débuté en 2009, à titre de délégué, puis je me suis impliqué dans les comités d’organisation du travail, de relations de travail puis dans un exécutif de section. Je suis actuellement représentant de la section R06 à l’établissement de la rue de Marly à Québec.

Mes qualités pour postuler au poste de trésorier du SPGQ : compétence, intégrité, sens du devoir et surtout une grande sensibilité à la gestion efficiente des ressources.

Motifs pour me présenter pour un poste au comité exécutif du SPGQ.

Le SPGQ m’offre une occasion en or pour me faire valoir auprès des membres du syndicat. Des ressources importantes sont mises en place pour permettre cet exercice démocratique et on ne trouve pas de si belles conditions à d’autres paliers dans notre système démocratique.

En me présentant comme candidat d’indépendant, j’estime que je ferais un meilleur travail une fois élu. Mes seuls patrons seraient les membres qui m’auraient élu et je travaillerais pour eux à améliorer les finances du syndicat.

Ceux qui me connaissent savent que je tiens à ma liberté d’expression et que je n’hésite pas à faire valoir mes opinions sur toutes les tribunes.

Je garderais mon indépendance pour donner l’heure juste et pour critiquer au besoin de mauvaises pratiques ou de mauvaises décisions. Cela est plus difficile quand une équipe fait campagne et réussit à former le comité exécutif.

Même si les perspectives pour gagner un tel scrutin ne plaident pas en faveur d’un candidat indépendant, je tente ma chance en me disant que les membres peuvent faire mentir les statistiques en adhérant à ma vision d’un tel engagement.

 

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Le gouvernement fédéral incapable de respecter la Loi sur la sécurité de la vieillesse

L’aide sociale du fédéral pour les aînés

Vous croyez que l’incompétence de notre gouvernement fédéral se limite à être incapable de payer ses employés? Il serait surprenant que les fonctionnaires fédéraux aient un but de faire des économies sur le dos de nos vieux. L’histoire vécue par un ami dans la dernière année relèverait donc de l’incompétence.

Quand un citoyen à faible revenu atteint ses 65 ans, il perd son aide sociale et certains montants de pension prévus pour cesser à cet âge, alors que les payeurs passent la main au gouvernement fédéral dont la Loi sur la sécurité de la vieillesse prévoit une prise en charge de l’aide sociale pour les personnes âgées. Ces prestations sont constituées de la pension de la sécurité de la vieillesse et du supplément garanti.

Deux situations sont possibles à 65 ans : un, que les autres revenus demeurent sensiblement les mêmes ou, deux, que des revenus de salaire ou de pension aient cessé ou fortement diminué. Cette dernière situation n’est pas une rareté mais est très fréquente, et c’est le cas vécu par mon ami.

La loi prévoit donc un choix dans cette dernière situation à l’effet que les prestations soient calculées à partir du revenu prévu pour l’année en cours et non selon l’année précédente.

Incompétence à faire appliquer la loi, ou mauvaise foi ?

Après 12 mois d’échanges constants avec Service Canada, dès qu’il a eu 64 ans, il a été impossible de parvenir à faire valoir ce choix et mon ami reçoit 300 $ de moins que ce dont il a droit en vertu du choix.

On ne peut faire de demande de la pension de vieillesse que 11 mois avant son anniversaire, ce qui fait 12 mois avant son premier chèque. La date des 65 ans de mon ami est décembre 2017. En janvier 2017 il demande sa pension et inscrit sur le formulaire vouloir le supplément de revenu garanti (SRG).

La lettre de Service Canada lui disait qu’en cochant oui à la section 11, un formulaire lui serait envoyé pour le SRG. Le formulaire lui arrive 5 mois plus tard. Il le remplit immédiatement, en juin 2017 et indique vouloir utiliser son revenu 2018.

En septembre 2017 Retraite Quebec lui confirme son revenu de RRQ 2018. Il écrit donc à service Canada en joignant la copie du document reçu, et il réitère qu’il souhaite le choix du revenu 2018 et demande confirmation du montant à recevoir.

On lui envoie un 2è formulaire pour le SRG en octobre 2017. Il le remplit avec encore la demande pour le choix du revenu 2019. Il renouvelle sa demande pour obtenir le montant à recevoir.

Toutes ses demandes sont ignorées. Dès la premier envoi concernant la pension, on l’avait informé que le montant prévu serait communiqué le mois de son anniversaire. Il reçoit donc son montant à recevoir. En comparant le montant confirmé avec les tableaux disponibles sur internet, il constate qu’il manque 300 $ mensuel. Cette coupure correspond à sa pension d’invalidité qui cesse à ses 65 ans.

Il écrit une lettre pour contester le montant et demander qu’est-ce qui cloche dans leur processus. Devinez quoi, on lui envoie un formulaire à remplir en janvier 2018 constituant une demande de SRG basée sur l’année en cours. Pratiquement impossible pour la machine de Service Canada d’ajuster son premier versement.

La personne s’y prend 12 mois d’avance, communique 6 fois avec Service Canada en envoyant lettres ou formulaires en répondant rapidement à chaque communication. Ce n’est pas assez pour permettre à l’organisme de livrer à temps la prestation à laquelle il a droit.

Combien de vieux ont d’abord la connaissance des critères du SRG et auront ensuite la ténacité pour réclamer leur dû?

Or, dès le 1ier formulaire, une simple question aurait pu éviter tous ces échanges: « Prévoyez-vous une perte de revenu de salaire ou de pension pour l’année de vos 65 ans? »

J’ai soudainement un doute sur l’incompétence de Service Canada. Et si c’était une commande politique pour économiser de l’argent sur le dos des vieux.

Tentative de lui soutirer 5,400 $

Malgré plusieurs demandes écrites pour savoir à l’avance à quoi s’attendre, on ne lui a confirmé son montant déficient qu’à ses 65 ans, ce qui fait qu’une contestation ne pouvait être résolue avant son premier paiement. S’il avait été ignorant de la loi, cette situation aurait perduré pendant 18 mois avant que ses revenus trop faibles aient été intégrés dans le calcul grâce à la production de sa déclaration d’impôt 2018, avec application aux prestations débutant en juillet 2019. Cela représente une perte de 5,400 $ et il ignore encore les démarches qui seront nécessaires pour faire valoir ses droits.

Mon ami a produit 12 mois à l’avance un 1 ier formulaire pour recevoir la pension et le SRG. Il a ensuite fait 3 demandes par lettres ou formulaires pour faire le choix du revenu de ses 65 ans. Rien de cela n’a fonctionné. Il a dû entreprendre une contestation du montant confirmé pour recevoir le formulaire pertinent, avec l’impossibilité technique de recevoir le bon montant au premier paiement.

300 $ par mois, quand on est vieux et qu’on vit dans la précarité, ce n’est pas négligeable. Dans quelles dépenses peut-on couper pour joindre les 2 bouts? Pourquoi une telle incompétence à Service Canada?

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Épargnant à 30 ans de la retraite et les fonds de travailleurs

Un lecteur me pose la question s’il est avantageux pour un épargnant qui est à 30 ans de la retraite de cotiser aux fonds de travailleurs?

D’abord voici mon conseil de priorité en matière d’épargne : réglez vos dettes. Une dette autour de 3% est vivable. Quand on arrive avec des dettes autour de 10% ou pire de 20% et parfois de 30%, ça devient catastrophique. C’est un cercle vicieux qui nous nuira continuellement. Ne pas faire la gaffe de penser que le retour d’impôt d’un REER compense pour des taux élevés. Ça le serait juste si le remboursement de la dette se faisait à très court terme.

Dites-vous que de libérer une dette à 10% est équivalent à gagner un tel rendement net d’impôt. Ça peut même être plus avantageux que 10% gagnés dans un REER. Avec le REER, il est presque impossible de sortir son profit sans en donner beaucoup en impôt aux gouvernements.

Le CELI peut être plus avantageux qu’un REER s’il vous sert de coussin pour payer une auto comptant plutôt qu’une dette à gros taux d’intérêt.

À 30 ans de la retraite, les fonds de travailleurs sont beaucoup moins intéressants car l’amortissement du crédit d’impôt est beaucoup plus long et les fonds sont gelés. Advenant que les rendements deviennent négatifs pendant une longue période, il sera impossible d’en sortir pour choisir un autre placement.

Mais un placement gelé jusqu’à la retraite, est-ce vraiment une mauvaise affaire? Une personne qui retire ses REER pendant sa carrière pour une dépense quelconque vient d’affecter sa retraite car on ne peut plus remettre cet argent au REER par la suite.

Un jeune qui n’a plus de dette et qui veut mettre 100% de ses REER potentiels aurait intérêt à placer cet argent dans des fonds boursier car l’espérance de gain est plus élevé. Mais un fond de travailleurs coute deux fois moins cher en liquidité qu’un REER standard, on peut donc en mettre plus. Et comme le coût est moindre, le rendement sur le capital investi en est augmenté.

Autre avantage pour un jeune, les RAP et REEP sont une occasion d’utiliser immédiatement l’avantage fiscal des fonds de travailleurs, pour vous acheter une maison ou pour un retour aux études. Le remboursement au Fonds n’est même pas obligatoire. Vous pouvez choisir pendant les 17 années de remboursement de simplement payer l’impôt, ce qui coute moins cher en liquidité. Le RAP peut être assimilé à un prêt sans intérêt de la part des gouvernements. Ils vous prêtent l’impôt que vous devriez leur remettre en vous permettant de le rembourser sur 17 ans.

Enfin, si vous lisez le prospectus des fonds de travailleurs, il y a des dizaines de circonstances où vous pouvez encaisser votre argent. À ce titre, c’est comme une assurance contre des problèmes financiers importants.

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L’incroyable Fonds de Solidarité

Le Fonds de Solidarité vient de sortir ses résultats semestriels : 3,8% en six mois procurant un rendement annuel de 8,9%. Sur le site du Fonds, on peut voir ses résultats passés : 7,6% par an sur 5 ans. 4,5% sur 10 ans.

Pourquoi donc le gouvernement me permet-il, grâce aux crédits d’impôt, de payer ces actions 30% moins cher si les profits sont constamment au rendez-vous avec un risque tout aussi faible que la moyenne des fonds communs de placement?

30 % de rabais à l’achat de ces actions, qu’est-ce que ça signifie? Que je paie 70 pour une valeur nominale de 100, ce qui me donne un profit net d’impôt de 43% dès l’achat.

Ça signifie aussi que le rendement affiché doit être augmenté dans la même proportion. Ce rendement composé sur 5 ans de 7.6% augmenté de 43% donne donc 10.9%.

Comme je suis près de la retraite, je pourrai empocher ce profit sur 5,000 $ par an dans 2 ans. 43% fixe plus 10,9% par année pour ce petit magot pour ma retraite, c’est bon à prendre.

Et avec le REER, je pourrais de beaucoup augmenter le rendement car mon coût serait diminué d’un fort pourcentage supplémentaire en crédit d’impôt REER.

Dommage que notre brillant gouvernement ne nous ouvre pas la porte à d’avantage. Avec un tel profit, j’en prendrais facilement pour 10,000 $ ou plus encore, quitte à emprunter sur mes cartes de crédit. Les gouvernements pensent que les fonds de travailleurs produisent de la richesse tellement facilement, alors pourquoi ne pas en mettre plus? Moi j’arrêterais quand mon impôt serait rendu à zéro.

Dommage aussi que les conseillers financiers ne reçoivent aucune commission de ce fonds, ce qui fait qu’ils ne le conseillent pas et lui trouvent seulement des poux lorsqu’on aborde le sujet avec eux.

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Le Fonds de Solidarité et le RVER : une fausse bonne idée

Le Fonds de Solidarité propose un RVER qui ferait économiser plus d’impôt aux contributeurs. Est-ce une bonne idée? Le principe d’épargner pour la retraite n’est pas autant d’épargner de l’impôt que de mettre ses épargnes dans un véhicule où il peut croître à l’abri de l’impôt.

Quand on cotise aux REER sur notre paye, on comprend la mécanique. Si ma capacité d’épargne est de 1,000 $ par an et que j’ai 40% d’économie d’impôt, je peux choisir de cotiser 1,666 $ et mon coût réel sera de 1,000 $, montant exact qui sera prélevé de ma paye.

Si je réfléchis autrement, je ne mettrais que 1,000 $ en épargne REER mais j’aurais une dette envers nos gouvernements à payer lors du retrait. Et si j’ai cotisé mon 1,000 $ au Fonds de Solidarité, mon retour d’impôt me donnera 700 $ et j’aurai économisé en réalité 300 $ pour mes vieux jours. Le 300 $ de plus que je peux dépenser aujourd’hui, il me sert à quoi pour ma retraite?

Pourquoi ce crédit d’impôt généreux? Parce que la mission du fonds est autre que d’aller chercher un rendement optimal comme les fonds normaux. Le Fonds de Solidarité est en théorie un placement à faible espérance de gain. Si c’est le seul programme offert par un employeur à ses employés, c’est pour eux un programme nuisible. Ça signifie que vous utilisez un placement plus pauvre que les autres qui sert surtout à procurer un plus gros retour d’impôt à flamber tout de suite.

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Comment parler le Richard-Martineau

Richard Martineau est un chroniqueur très prolifique. Il a une opinion sur tout et peut facilement emplir ½ page de journal de texte à tous les jours. Quel est donc le secret de son succès? Voici ce que je discerne de son style.

Il vous faut d’abord une confiance en soi extrême. Vous devez diviser le monde en 2, les gens qui pensent comme vous d’un bord puis les imbéciles de l’autre bord. Vous devez éviter toute nuance dans vos opinions. Votre position sur un sujet est la seule intelligente et logique alors que la position opposée est totalement incohérente et illogique de même que les opinions mitoyennes qui cherchent à limiter les dégâts en réglant une problématique

Si vous parlez d’une personnalité connue, il ne faut pas la considérer comme un être humain ordinaire mais comme une caricature d’être humain. Vous utilisez ses paroles et ses actions comme un tremplin pour lui prêter des intentions qui vont dans les extrêmes ou pour l’affubler de défauts méprisables. Il ne faut surtout pas cacher votre mépris extrême pour l’individu ni réfléchir à sa réaction lorsqu’il lira votre texte. Si possible, qualifiez-le d’un sobriquet chargé de mépris.

Vous ne voyez aucune situation complexe. Seules des solutions simples existent. La pitié, la tolérance, la compassion, la générosité, et même les droits fondamentaux ou les conventions internationales ne sont que des obstacles pour apporter des solutions qui semblent évidentes.
Il faut toujours faire des comparaisons boiteuses à l’extrême. La personne qui agit contrairement aux méthodes que vous proposez doit être comparée par des métaphores dignes d’histoires d’horreur destinées aux enfants.

C’est en maîtrisant ces techniques que vous pourrez vous vanter de parler le Richard-Martineau

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Fondaction : 2,000 $ en cadeau de retraite

Je remercie nos 2 gouvernements de me donner un cadeau de retraite de 2,000 $ par année grâce à l’abri fiscal Fondaction. À 3 ans de la retraite, j’ai acheté pour 5,000 $ d’actions de Fondaction au début janvier 2017. Ceci m’a permis de bonifier ce placement des 2 bénéfices annoncés en janvier puis en juillet pour un total de 380 $, soit 7,6% sur 6 mois.

En réalité je n’ai pas investi 5,000 puisque mon retour d’impôt de 1750 baissait mon investissement à 3,250 et le profit est augmenté du rendement à très court terme. Dans 3 ans, je pourrai encaisser 5,380 plus d’autres profits à venir. Cela me donne déjà en banque un profit de 65,5%. Pas mal mieux que les placements garantis de mon institution financière.

Environ 2,000 $ par année presque gratuit et pratiquement net d’impôt pour bonifier une retraite, c’est bon à prendre. Et ça enlève à 99,9% le risque théorique associé au placement.

Quel miracle fera Fondaction avec ce 5,000 $ de liquidité supplémentaire pendant 3 ans pour justifier un tel bonbon fiscal? Et pendant 2 ans seulement pour mes 2 prochaines et dernières contributions? Il est surprenant que tant de candidats près de la retraite passent à côté d’un tel cadeau, sinon les gouvernements réaliseraient bien vite que ces abris fiscaux ne sont pas vraiment rentables pour eux.

Liens:
Voyez de nombreux articles que j’ai déjà écrits sur le sujet sur mon blogue dans la catégorie « Fonds de travailleurs »
https://jeannotvachon.wordpress.com/category/vos-finances/fonds-de-travailleurs/

FAITES VOS CALCULS !
Voici la calculatrice de Fondaction. Mettez-y 1,000 $ et faites plusieurs tests sur des revenus différents et comparez le coût net aux économies d’impôt.
http://www.fondaction.com/particulier/cotiser-a-un-reer.php

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La retraite au Québec : quand on est né pour un petit pain

La consultation sur le RRQ qui est en cours en mai 2017 essaie de nous convaincre qu’il est préférable pour les Québécois d’avoir une retraite dans la pauvreté parce qu’on va alors sauver des impôts indirects.

Bien sûr on ne présente pas ça avec des termes aussi clairs, mais il faut lire entre les lignes. D’abord on insiste pour montrer les pertes fiscales indirectes élevées qu’un revenu de retraite pourra procurer. Il faut savoir que le gouvernement fédéral a récemment augmenté le supplément de revenu garanti (SRG) pour une personne âgée qui vit seule dans le but de soulager la pauvreté. Le revenu minimum à 65 ans sera de plus de 17,000 $, ce qui est mieux que l’aide sociale. Pour viser les plus pauvres seulement, le programme va diminuer son aide entre 50% et 75% des autres revenus, dont le RRQ.

Les gens qui sont dans la catégorie des revenus en bas de la moyenne auront peu d’incitatifs à investir dans un régime public ou enregistré sachant qu’ils pourraient perdre 75% ou plus lors de l’encaissement. Noter que le CELI existe pour contourner cela. En fait il s’agit du même problème qu’on trouve avec l’aide sociale : pourquoi travailler plus lorsqu’on y perdra des sommes énormes en aide sociale?

Il est donc étrange que le gouvernement du Québec prenne cette attitude de promouvoir la pauvreté à la retraite sous le principe de la taxation marginale indirecte.
Dans les tableaux soumis, jamais il n’y est question que la charge fiscale marginale d’un retraité qui s’en tire bien sera d’à peine 28%. Même la diminution à 50% du SRG qui est plus fréquente que celle à 75% n’y est pas mentionnée. Pas plus que, lorsqu’un célibataire atteint 25,000 $ de revenu, il n’est plus du tout concerné par le SRG.

Québec veut nous cantonner dans la pauvreté. On offre plusieurs programmes pour soulager la pauvreté, puis on nous envoie le message de ne pas essayer de gagner plus pour ne pas perdre d’argent sur ces programmes.

Les tableaux mettent en évidence le coût actuel versus les revenus supplémentaires à la retraite. La morale est qu’il n’est pas grave de gagner jusqu’à 2,000 $ net de moins à la retraite que les autres Canadiens puisqu’à court terme on va économiser.

Ainsi le Québécois qui atteindra 65 ans dans le futur devrait être fier de se débrouiller avec 18,000 $ plutôt que 20,000 $ en se disant qu’il a pu vivre sa jeunesse avec plus d’argent à dépenser.

Lien vers la consultation sur le RRQ et un autre sur le supplément garanti.

Cliquer pour accéder à 1924f-consolider-le-regime.pdf

https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/securite-vieillesse/paiements.html

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Le RRQ, on se fait avoir

Le gouvernement incite les contribuables à l’épargne et offre certains abris fiscaux intéressants à cet égard. Pourtant, avec le Régime de rente du Québec, on a l’impression de se faire avoir royalement.

J’ai payé 2737 $ en 2016 en primes de RRQ, ce qui est le maximum des cotisations. Comme on commence à cotiser à 18 ans, on peut multiplier ce montant par 42 ou 47 ans de carrière pour estimer nos cotisations maximales en dollars constants. Ça fait entre 115,000 $ et 128,000 $ de cotisations qui ont plus de 42 ans pour capitaliser, ce qui peut facilement doubler le montant. Mes employeurs doivent contribuer le même montant, ce qui me fait au total près de ½ million de valeur en épargne.

Si je meurs avant d’avoir encaissé la rente du RRQ, de combien est mon retour sur investissement ? Ma succession obtiendra seulement 2,500 $ pour mes funérailles mais devra payer l’impôt. À 40% d’impôt il restera 1,500 $ sur mon investissement de ½ million. On ne me redonnera même pas ½ de 1% de ce capital.

Il y a une règle d’or en impôt d’imposer le capital seulement s’il a déjà obtenu une déduction fiscale. Or, au Québec, on ne donne pas un sou sur vos primes de RRQ d’employé. J’ai fait le test avec mon logiciel d’impôt. Seuls les travailleurs autonomes ont une déduction sur la partie normalement payable par l’employeur.

Si vous mettez 5,000 $ dans un CELI, il ne sera pas taxé au retrait non? Pourquoi alors taxer le RRQ qu’on doit payer avec le même argent que le CELI, de l’argent sur lequel l’impôt a déjà été prélevé.

Au lieu d’aider le petit travailleur dans son épargne, le gouvernement fait un profit déraisonnable avec son fonds de pension obligatoire en pratiquant la double taxation. Il est toujours rentable d’exploiter une multitude de contribuables prisonniers d’un système pour dégager des sommes pour des abris fiscaux qui permettent aux gens aisés de piger dans le plat à bonbon.

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